Publié le 10 juin 2025 par Nicolas Lestienne
L’aluminium est largement utilisé pour les portails d’entrée en raison de sa légèreté et de sa résistance à la corrosion. Les profilés (souvent en alliage 6060) sont extrudés et assemblés mécaniquement (tenons-mortaises boulonnés) en atelier. Ce matériau ne rouille pas et ne se déforme pas sous la chaleur ou avec le temps. Il est généralement protégé par un thermolaquage industriel label Qualicoat, assurant une bonne résistance aux UV, aux pluies acides et aux chocs.
La pose d’un portail renforce la sécurité du domicile et délimite clairement la propriété. Par ailleurs, on constate que la motorisation automatisée gagne du terrain : elle représente aujourd’hui la majorité des ventes de portails en France. Pour ceux qui souhaitent choisir un portail alu sans se ruiner, des solutions accessibles existent désormais sur le marché, sans compromis sur la qualité ni la durabilité.
Matériaux et fabrication des portails aluminium
Les portails standards sont fabriqués à partir de profilés en alliage d’aluminium (généralement EN-AW-6060) extrudés puis usinés. L’assemblage est réalisé en usine par boulonnage mécanique plutôt que par soudure sur chantier, ce qui confère solidité et précision au cadre. L’aluminium est intrinsèquement résistant à la corrosion : il ne nécessite pas de traitement antirouille comme l’acier, même en bord de mer ou en climat difficile.
Le traitement de surface par thermolaquage (poudre cuite) conforme au label Qualicoat assure une longue tenue des couleurs et une protection contre les intempéries. Selon les fabricants français, l’alliage utilisé est sélectionné pour sa durabilité, garantissant au portail une longue durée de vie. La finition est souvent mate ou texturée, avec un éventail de coloris standard (gris anthracite RAL 7016 étant très courant) et la possibilité de teintes personnalisées.
L’assemblage final des lames et des montants est mécanique, généralement par visserie inox et renforts internes (tire-fonds, équerres). Cette conception évite les défauts liés à la soudure sur site et facilite les réglages dimensionnels en atelier.
On distingue souvent deux types de lames : les modèles pleins ou semi-ajourés (bardages) et les lames tubulaires horizontales. Quelle que soit la configuration, le portail reste léger (poids moyen) tout en conservant une bonne rigidité structurelle.
Portails battants et coulissants : conception et motorisation
Un portail battant standard se compose typiquement de deux vantaux articulés sur des gonds fixés aux piliers de l’entrée. Chaque vantail pivote à 90° ou 180° (pose en affleurement) vers l’intérieur du terrain. Cette configuration est simple et économique à l’achat.
Le portail battant manuel s’actionne à la main, mais il peut aussi être équipé d’une motorisation (bras articulés ou vérins) pour en faciliter l’ouverture. Toutefois, l’inconvénient principal est qu’il nécessite du dégagement derrière lui : on compte en général 1,5 à 2 m de refoulement pour une largeur de 3 m.
De plus, un battant plein est sensible au vent – il faut envisager une version ajourée ou des renforts si le site est venteux. Ce type de portail n’est pas non plus adapté aux entrées fortement pentues, sauf à installer un mécanisme de régulation spécifique.
En revanche, un portail coulissant est constitué d’un seul vantail qui glisse latéralement sur le côté. Il existe deux variantes principales : le coulissant traditionnel sur rail, et le coulissant autoportant (sans rail au sol). Le portail coulissant ne requiert pas d’espace de refoulement (dégagement arrière), ce qui le rend très adapté aux petits terrains ou aux abords étroits. Il peut aussi composer avec des pentes modérées (quelques degrés), notamment grâce au modèle autoportant.
De plus, un portail coulissant motorisé est réputé moins sensible au vent – le moteur n’étant pas directement exposé aux rafales, seules la crémaillère ou la coulisse subissent la charge du vent. Les versions modernes incluent souvent une crémaillère en acier sur le vantail et un moteur (lectrique) fixé sur un pilier.
Le coulissant est généralement plus coûteux qu’un battant comparable, et il exige des fondations précises (un rail solidement ancré ou un système de roulement suspendu). En contrepartie, son ouverture est très fluide et continue, sans bornes d’obstacles pour la circulation.
Quel que soit le mode d’ouverture, la motorisation représente un vrai gain de confort. Le portail automatisé s’ouvre ou se ferme à distance par simple pression sur un bouton, éliminant la contrainte de la manœuvre manuelle en toutes saisons.
Cette motorisation apporte un gain de temps appréciable (le portail peut être commandé depuis la voiture) et un niveau de sécurité accru (systèmes anti-effraction intégrés). Des motorisations adaptées existent pour les deux types de portail : bras articulés ou vérins pour les battants, moteur à crémaillère pour les coulissants.