Publié le 8 avril 2021 par Nicolas.

Hormis du basilic que je sème tous les ans près de mes tomates, je ne cultive pas d’herbes aromatiques dans mon potager. En effet, je ne dispose que de très peu de place, et je préfère donc utiliser mes précieux centimètres carrés pour faire pousser des légumes.

Cependant, je souhaite toutefois disposer d’un minimum d’aromatiques fraîches pour cuisiner. Il va donc falloir trouver un compromis.

Les pots en terre cuite enterrés

L’idée est donc de déplacer les aromatiques dans une autre zone du jardin (ornemental donc pas forcément dédié à cela) sans pour autant sacrifier l’esthétique. J’avais bien aimé l’idée de pots de terre cuite enterrés aperçus au potager du château de Villandry, et l’avait gardé dans un coin de ma tête.

aromatiques au château de Chenonceau
Aromatiques au château de Villandry

Pourquoi les pots ?

Quelques années plus tard, il était temps de ressortir ce projet des cartons pour créer ma propre bordure d’aromatiques en pots. Le but est de joindre l’utile à l’agréable et de cultiver un maximum de variétés de plantes dans un minimum d’espace. De plus les pots offrent de nombreux avantages :

  • Effectuer une mélange de terre le plus adapté possible aux besoins de la plante cultivée (le thym n’a pas les mêmes besoins que de le persil)
  • Dessiner facilement une plate-bande ou une bordure pour baliser une allée
  • Éviter la dispersion de certaines plantes envahissante (notamment pour la menthe)
  • Réguler la température et l’humidité
  • Avoir la possibilité de protéger les plantes (ou même de les mettre au chaud) en cas de besoin (pour la culture de plantes non vivaces ou frileuses)

L’installation de la bordure

Si vous avez loupé la visualisation de la vidéo au début de cet article, voici le lien pour accéder directement à mes explications : Vidéo de l’installation de la bordure, ainsi vous pourrez voir comment je procède. Des images valent mieux parfois que de longs discours.

Comme vous pouvez le remarquer dans la vidéo, j’avais laissé beaucoup d’espace entre les pots et je me suis rendu compte que c’était de la place perdue. Surtout dans un jardin qui n’est pas bien grand ou il faut optimiser chaque cm2.

L’idée est de refaire complètement cette bordure aromatique pour intercaler de nouveaux pots entre les autres.

Il s’agit de sortir les anciens pots, creuser et implanter les nouveaux pots pour cultiver encore plus de plantes aromatiques. Rien de bien sorcier.


Choisir des pots en terre cuite non vernis

Pot en terre cuite non vernisMais avant tout, un peu d’explication sur les pots. Il s’agit de simple contenants en terre cuite de 23 cm de diamètre. Toutes les tailles sont envisageables.

L’idée est de choisir des pots bruts qui ne soient pas vernis. Avec une matière poreuse, l’humidité pourra circuler.

En été, vous bénéficiez de l’humidité de l’extérieur vers l’intérieur et inversement durant les saisons pluvieuses. C’est l’avantage de la terre cuite.


La sélection des plantes

Quand aux plantes cultivées, il est possible d’implanter toutes sortes d’aromatiques. Personnellement, je me limite aux variétés vivaces qui supportent le gel. Ce qui permet de ne pas avoir à resemer ou replanter tous les ans. On peut citer le thym, la ciboulette ou encore l’origan.

Ensuite, j’élimine toutes les variétés qui risquent de devenir trop imposantes (laurier, romarin). Je conserve quand même la sauge même si elle est aussi envahissante. La menthe également. Au moins, en pot, elle sera délimitée.

Quelle terre choisir ?

Quelle terre choisir ?

Chaque plante aromatique a des besoins qui lui sont propres. La menthe, par exemple, à besoin d’un sol assez lourd et humide. Le persil nécessite un sol riche.

À l’inverse, des plantes comme le thym ont besoin d’un sol drainé, limite pauvre. En bref, l’avantage des pots est que l’on peut mettre la terre que l’on souhaite.